Publié le 23 Septembre 2024
Avant d’installer un système d’assainissement autonome, une étude de sol approfondie est essentielle. Les résultats de l’étude de sol doit vous permettre de choisir de manière optimale la filière de traitement la plus adaptée aux spécificités de votre terrain et de votre habitation.
Une étude de sol pour l’assainissement non collectif est essentielle pour s’assurer que votre future installation fonctionnera correctement et de manière durable. Le sol doit avoir la capacité de filtrer et d’épurer les eaux usées afin de ne pas contaminer l’environnement. Une étude de sol est nécessaire lorsque votre terrain se trouve en dehors du zonage pour l’assainissement collectif (dépôt permis de construire), où lors de la réhabilitation d’une installation existante non conforme.
Les études de sol prennent en compte la topographie du sol (pour connaître sa pente), les caractéristiques techniques de ce dernier, ainsi que l’importance de la quantité d’eau qu’il contient.
Un certain nombre d’éléments sont pris en compte lors de l’étude du sol pour l’assainissement individuel, notamment la texture du sol, son degré de perméabilité, ou la profondeur des différentes strates géologiques rencontrées. L’étude de sol permet d’identifier la présence de rochers, d’une nappe phréatique, ainsi que la présence ou non de zones inondables aux alentours de votre terrain. L’étude de sol pour l’assainissement non collectif implique généralement la réalisation d’une série de tests et d’analyses du sol, tels que des tests de perméabilité et de porosité. Les résultats de ces tests aideront à déterminer le type de système d’assainissement individuel approprié pour votre propriété.
L’étude de sol pour l’assainissement autonome prend aussi en considération les volumes d’eaux usées qui seront traités par l’installation sur la base d’un nombre de pièces principales.
Le Document technique Unique pour l’assainissement non collectif précise qu’une pièce principale est une pièce de séjour ou de sommeil (incluant les bureaux, salles de jeux etc.) de min. 2,30 m de hauteur sous plafond sur une surface min. de 7 m2, avec une ouverture (= un ouvrant laissant passer la lumière et permettant d’aérer) donnant à l’air libre.
L’Arrêté ministériel du 7 septembre 2009, modifié le 7 mars 2012 avance la relation suivante : 1 équivalent-habitant = 1 pièce principale.
Le bon dimensionnement de l’installation est indispensable pour que celle-ci ne fonctionne pas en sous-charge ou en surcharge (risques de pollution).